En tant que e-commerçant, la fiscalité de votre entreprise se doit d’être précise. En effet, le développement du commerce en ligne a conduit à l'émergence de plusieurs règles fiscales.
Ces règles fiscales ont vu naître une fiscalité du numérique. Résultat, cette nouvelle fiscalité a engendré plusieurs questionnements sur l’impôt dans le domaine de l’économie numérique et de l’e-commerce.
Définition de l’e-commerce
L'e-commerce, ou commerce électronique, désigne l'ensemble des transactions commerciales réalisées à travers des plateformes en ligne. Il englobe la vente de biens et de services via des sites web ou des applications mobiles, permettant aux consommateurs d'acheter directement auprès des entreprises ou des particuliers. Ce modèle de commerce utilise les technologies numériques pour faciliter les échanges, en éliminant souvent la nécessité d'une interaction physique entre le vendeur et l'acheteur. L'e-commerce se distingue par sa capacité à atteindre un public global, à offrir une disponibilité 24/7 et à proposer des méthodes de paiement diversifiées, rendant les achats plus accessibles et flexibles.
Définition de la fiscalité du numérique
La fiscalité numérique désigne l'ensemble des règles et mécanismes fiscaux appliqués aux activités économiques qui se déroulent sur internet ou via des technologies numériques. Elle concerne notamment les entreprises opérant dans le secteur du numérique, comme les géants du web, et traite de la manière dont ces entreprises sont imposées pour leurs revenus générés en ligne, souvent à travers plusieurs juridictions. La fiscalité numérique soulève des questions complexes, notamment en ce qui concerne la localisation des activités économiques et des profits, ainsi que l'adaptation des cadres fiscaux traditionnels à un environnement où les transactions et les services numériques traversent facilement les frontières nationales. Elle vise à s'assurer que les entreprises numériques paient une part équitable d'impôts dans les pays où elles opèrent, en évitant les pratiques d'évasion fiscale et en répondant aux défis posés par la dématérialisation de l'économie.
Forme juridique et fiscalité en e-commerce
Forme juridique
Plusieurs options s'offrent à vous en ce qui concerne la forme juridique de votre entreprise, chacune ayant ses propres avantages et inconvénients, dont les suivantes :
Sous la forme d’une entreprise individuelle (Micro-entreprise, EIRL)
Sous la forme d’une société en étant seul (EURL, SASU)
En vous associant avec plusieurs personnes (SARL, SAS)
Chacune de ces formes juridiques s'accompagne de spécificités fiscales et administratives qu'il est important de bien comprendre avant de faire un choix. Votre décision aura un impact direct non seulement sur votre fiscalité, mais aussi sur la manière dont vous gérerez votre entreprise au quotidien, ainsi que sur les responsabilités que vous endosserez.
Fiscalité
En exerçant sous la forme d’une entreprise individuelle, vos revenus seront associés avec les bénéfices de votre entreprise. Vous serez imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu dans la catégorie BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux). Si vous choisissez l’EIRL, vous pouvez être imposé à l’impôt sur les sociétés (IS).
En exerçant sous la forme d’une société (seul ou avec des associés), votre rémunération sera imposée au barème progressif de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires. Le bénéfice réalisé par la société sera imposé à l’impôt sur les sociétés.
Vous vous demandez combien coûtent vraiment les charges SASU en 2025 ? Salaire du président, flat tax sur les dividendes, exonérations possibles… entre opportunités et pièges, la note peut vite grimper si vous pilotez à l’aveugle. Pourtant, en comprenant bien le calcul des cotisations sociales et en activant les bons leviers (ACRE, dividendes, statut JEI…), vous pouvez alléger la facture sans compromettre votre protection.
Un contrôle fiscal en entreprise peut tomber sans prévenir, même quand tout semble en ordre. Vous vous demandez si votre société est vraiment prête ? Chaque année, des milliers d’entreprises reçoivent un avis de vérification, et beaucoup découvrent à cette occasion des erreurs qu’elles auraient pu éviter.
Vous lancez votre activité et vous vous demandez comment fonctionne la TVA en entreprise individuelle ? Beaucoup d’indépendants s’interrogent sur leurs obligations fiscales, surtout lorsqu’il s’agit de la taxe sur la valeur ajoutée. Faut-il la facturer à vos clients ? À partir de quand devient-elle obligatoire ? Et surtout, comment la déclarer sans faire d’erreur ? La TVA peut vite sembler complexe, mais, bien maîtrisée, elle devient un véritable levier pour la gestion de votre trésorerie.