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Dernière mise à jour le · 4 min

Le panier repas est une indemnité bien connue des salariés amenés à déjeuner hors de leur domicile ou de leur lieu habituel de travail. Mais derrière ce terme courant se cache un mécanisme précis, encadré par des règles sociales et fiscales strictes.
Que vous soyez employeur ou salarié, comprendre le fonctionnement du panier repas est essentiel pour éviter les erreurs et bénéficier pleinement de cet avantage. Dans cet article, on vous explique tout : qui peut y avoir droit, dans quelles conditions, quels sont les montants exonérés en 2025, et comment ne pas le confondre avec d’autres dispositifs comme les tickets restaurant.
Le panier repas, aussi appelé prime de repas, est une indemnité versée au salarié pour compenser les frais qu’il engage lorsqu’il ne peut pas déjeuner chez lui ou dans une cantine d’entreprise.
Il ne s’agit donc pas d’un avantage en nature ni d’un remboursement de frais réels, mais bien d’un forfait. Ce montant permet au salarié de prendre un repas à l’extérieur, généralement dans le cadre d’un chantier, d’une mission ou de contraintes horaires spécifiques.
Le panier repas ne s’adresse pas à tous les salariés. Il est réservé à ceux qui remplissent certaines conditions précises :
L’employé ne peut pas rentrer chez lui pour déjeuner en raison de contraintes professionnelles (déplacement, horaires décalés, absence de restauration sur le lieu de travail).
L’entreprise ne met pas de cantine ou de salle de restauration à disposition.
Le salarié ne bénéficie pas d’un autre avantage équivalent (tickets restaurant ou remboursement des repas réels, par exemple).
📝 Exemple : Un technicien itinérant qui effectue plusieurs interventions par jour dans différentes villes peut bénéficier d’un panier repas s’il déjeune en dehors de chez lui.
L’URSSAF fixe chaque année des plafonds d’exonération pour les paniers repas. Ces plafonds permettent aux employeurs de verser une indemnité sans charges sociales ni impôt pour le salarié, à condition de respecter les règles.
Voici les montants applicables en 2025 (chiffres de l’URSSAF) :
7,40 € si le salarié est contraint de prendre son repas sur son lieu de travail.
10,30 € si le salarié est en déplacement professionnel.
21,10 € si le repas est pris au restaurant pendant le déplacement.
Ces plafonds peuvent être dépassés, mais la fraction excédentaire sera alors soumise à cotisations sociales.
Si l’indemnité est versée dans les limites prévues par l’URSSAF et que le salarié respecte les conditions d’attribution, elle n’est pas imposable. Elle ne figure donc pas dans le revenu imposable du salarié.
Cependant, en cas de contrôle, l’entreprise devra être en mesure de justifier les circonstances : missions, horaires, absence de restauration interne… À défaut, l’indemnité pourra être requalifiée en complément de salaire, avec toutes les conséquences fiscales et sociales associées.
Il est important de ne pas confondre le panier repas avec les tickets restaurant, car leur nature et leur traitement diffèrent :
💡 À savoir : on ne peut pas cumuler les deux pour le même repas. Si un salarié perçoit un panier repas pour une mission donnée, il ne doit pas recevoir de ticket restaurant pour ce jour-là.
Le panier repas n’est pas une obligation légale, sauf si une convention collective ou un accord d’entreprise le prévoit.
Cependant, il est souvent mis en place pour compenser les conditions de travail particulières de certains salariés. C’est donc un outil de fidélisation et de reconnaissance, à la fois simple et fiscalement intéressant.
L’employeur peut fixer le montant et les conditions d’attribution du panier repas, dans le respect des plafonds URSSAF s’il souhaite bénéficier de l’exonération.
Voici les étapes à suivre pour instaurer un panier repas :
Vérifier la convention collective pour connaître les éventuelles obligations ou montants minimum.
Définir les salariés concernés : itinérants, en horaires décalés, sans accès à un lieu de restauration.
Fixer les montants en tenant compte des plafonds URSSAF.
Mettre en place une politique écrite ou un avenant au contrat de travail précisant les modalités.
Justifier les versements : conserver les feuilles de route, plannings, missions ou tout document prouvant que les conditions sont réunies.
L’employeur doit payer le repas quand le salarié ne peut pas rentrer chez lui ou accéder à un restaurant à proximité durant sa pause, ou en cas de contrainte horaire (travail de nuit, déplacement, astreinte).
Pour bénéficier de la prime panier repas, le salarié doit travailler au moins 6 heures consécutives et être contraint de prendre son repas sur place ou en déplacement, sans possibilité de rentrer chez lui ni d'accès à une cantine.

Article écrit par Clementine
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