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Le Blog de Clementine
Guides, conseils et astuces pour piloter votre activité avec sérénité.
Dernière mise à jour le · 6 min

Vous vous demandez combien coûtent vraiment les charges SASU en 2025 ? Salaire du président, flat tax sur les dividendes, exonérations possibles… entre opportunités et pièges, la note peut vite grimper si vous pilotez à l’aveugle. Pourtant, en comprenant bien le calcul des cotisations sociales et en activant les bons leviers (ACRE, dividendes, statut JEI…), vous pouvez alléger la facture sans compromettre votre protection.
Dans ce guide, on vous explique comment calculer précisément les charges SASU, optimiser la rémunération du président, tirer parti des dividendes… et même comparer les charges SASU et EURL pour faire le bon choix.
Devenir président de SASU, c’est endosser la casquette, certes flatteuse, d’assimilé-salarié. Concrètement ? Vous cotisez comme un cadre, hors chômage, et vous profitez d’une protection sociale solide : retraite du régime général, couverture santé complète, indemnités journalières en cas d’arrêt.
En contrepartie, le coût social flambe : en moyenne, 82 % du net versé partent en contributions patronales et salariales. Mais cet « effort » n’est pas qu’un trou dans la trésorerie, c’est un ticket pour sécuriser votre avenir et rassurer vos partenaires. Mieux : en calibrant votre rémunération et en jouant la carte dividendes, vous pouvez reprendre la main sur la note finale.
Pas de place pour le hasard : tout commence par la rémunération nette que vous souhaitez toucher. À partir de ce montant, le logiciel (ou votre expert) applique d’abord les charges salariales, environ 28 % du net : CSG-CRDS, retraite de base et complémentaire, maladie-maternité...
Vient ensuite le bloc patronal : près de 54 % supplémentaires couvrant allocations familiales, accident du travail, FNAL, formation, et ainsi de suite.
Résultat ? Pour un net mensuel de 3 000 €, l’entreprise décaisse environ 5 460 €. Ce ratio impressionne, mais n’oubliez pas les amortisseurs :
ACRE : -50 % la première année si vous cochez les critères
Exonération Fillon sur les bas salaires pour alléger la part patronale
Contrats Madelin qui déduisent vos cotisations prévoyance
Avec ces leviers, la douloureuse redescend souvent sous la barre des 70 %
Ce n’est pas un jeu d’équilibriste, mais presque. Le fisc et l’URSSAF veillent : un président qui ne se paie qu’en dividendes sera vite rappelé à l’ordre.
Astuce : gardez le SMIC × 3 comme balise : sous ce seuil, vous restez crédible et les cotisations sont proportionnellement plus faibles.
Ensuite ? Faites travailler votre mutuelle et votre contrat prévoyance : bien choisis, ils renforcent votre protection et passent en charges déductibles, double bénéfice.
Enfin, programmez des revues trimestrielles : ajustez votre net si l’activité s’emballe ou réduisez-le en période creuse. Ainsi, vous garderez un coût social aligné sur la réalité.
Ici, l’addition est bien plus douce. Grâce à la flat tax à 30 %, vous versez 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux, point final : zéro cotisation supplémentaire tant que vos dividendes ne dépassent pas 10 % du capital + primes + CCA.
C’est la soupape parfaite pour sortir du cash à moindre coût.
Seule vigilance : ne tombez pas dans la tentation du « tout dividendes ». Les inspecteurs savent faire la différence entre une optimisation raisonnable et un abus de droit. Conservez donc un salaire cohérent, même modeste, pour rester dans les clous.
💡 À savoir : Pour une rémunération nette de 3 000 € par mois (36 000 € par an), le passage de 56 % à 54 % fait tomber la charge employeur de 20 160 € à 19 440 €, soit 720 € d’économie brute par an, un gain qui dépasse 1 000 € si l’on cumule la réduction générale sur les bas salaires et la minoration AT/MP.
Verdict : si votre priorité est la couverture sociale ou la crédibilité corporate, la SASU l’emporte. Si vous cherchez le coût minimal et un formalisme allégé, l’EURL garde l’avantage.
Voici cinq leviers faciles à déployer pour réduire vos cotisations sociales sans rogner sur votre couverture ni mettre en péril la conformité de votre société.
Le coût social d’un dirigeant de SAS ou SASU peut dépasser 82 % du net lorsque toute la rémunération passe par le bulletin de paie. En combinant un salaire raisonnable, une distribution périodique de dividendes et la déduction de dépenses professionnelles légitimes (coworking, SaaS, matériel informatique), on fait chuter la pression à environ 60 % tout en conservant la protection assimilé-salarié.
Les cotisations versées sur un contrat Madelin Prévoyance sont déductibles jusqu’à 3,75 % du revenu professionnel, majorés de 7 % du PASS, dans la limite globale fixée par la loi. Vous diminuez ainsi votre assiette d’impôt sur le revenu tout en sécurisant vos revenus en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité.
Une entreprise dont les dépenses de R&D représentent au moins 15–20 % de ses charges peut obtenir le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI). Ce label ouvre droit à une exonération quasi totale des cotisations patronales (maladie, vieillesse, allocations familiales) sur les salaires des personnels de recherche et jusqu’à la huitième année d’activité.
Embaucher votre conjoint (conjoint salarié) mutualise les droits retraite et transforme une dépense privée (salaire familial) en charge déductible pour la société. Veillez simplement à respecter la rémunération minimale (au moins le SMIC) et la réalité du travail fourni pour sécuriser cette optimisation.
L’audit social doit être réalisé en amont d’un éventuel contrôle URSSAF. En effet, il vérifie vos assiettes, vos taux et l’application de vos exonérations, ce qui réduit le risque de redressement et adapte votre stratégie aux réformes récentes. Planifiez-le chaque année avec votre expert-comptable : les quelques heures investies coûtent bien moins cher qu’un rappel de cotisations majoré de pénalités.
Le président de SASU paie environ 82 % de charges sur son salaire net (54 % patronales, 28 % salariales). Il ne cotise pas au chômage. Avec l’ACRE, la part patronale est réduite de 50 % la première année.
La SASU permet de verser des dividendes taxés à 30 %, sans cotisations sociales si < 10 % du capital. Elle peut aussi bénéficier du régime mère-fille (IS réduit à 5 %) et d’aides comme l’ACRE ou le statut JEI pour alléger charges et impôts.
Oui, une SASU peut récupérer la TVA si elle n’est pas en franchise en base. Elle la facture aux clients, la déduit sur ses achats, et déclare selon son régime : trimestriel (réel simplifié) ou mensuel (réel normal).

Article écrit par Clementine
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