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Dernière mise à jour le · 6 min

Résumé de l’article
L’auto-entrepreneur doit émettre des factures conformes et numérotées, contenant toutes les mentions obligatoires pour rester en règle.
La facture est obligatoire pour les clients professionnels et, dans certains cas, pour les particuliers selon l’activité et le montant.
La franchise en base permet de facturer sans TVA tant que les seuils annuels ne sont pas dépassés, avec la mention spécifique prévue par la loi.
Une facture incorrecte peut entraîner des amendes, fragiliser un contrôle fiscal et compliquer un litige avec un client.
Les factures peuvent être faites manuellement, mais un logiciel facilite la gestion et prépare à la facturation électronique à venir.
Vous vous demandez comment créer une facture en tant qu’auto-entrepreneur et sans risque d’erreur ? Beaucoup de freelances et de créateurs d’entreprise se posent la même question : quelles mentions obligatoires, quel format adopter, et comment rester en règle sans y passer des heures ?
Dans cet article, vous découvrirez pas à pas tout ce qu’il faut savoir pour établir une facture professionnelle et conforme à la loi.
Lorsqu’on est auto-entrepreneur, savoir établir une facture conforme est primordial. C’est non seulement une obligation légale, mais aussi un gage de sérieux et de professionnalisme auprès de ses clients. Heureusement, la facture d’auto-entrepreneur reste relativement simple à réaliser.
Vous pouvez créer vos factures à l’aide d’un logiciel de facturation en ligne, d’un tableur (Excel, Google Sheets) ou même d’un modèle tout prêt. L’important est que chaque facture soit numérotée et archivée pour assurer une traçabilité complète, tout en respectant l'ensemble des mentions obligatoires.
Les mentions obligatoires d’une facture sont essentielles pour qu’elle soit valide et pour éviter tout litige ou problème en cas de contrôle.
Voici la liste des éléments obligatoires :
L’identification du document : mention « Facture », numéro unique et chronologique, date d’émission, date de la vente ou de la prestation
Les informations sur le client : nom ou raison sociale, adresse complète, adresse de facturation si différente
Les informations sur l’auto-entrepreneur : nom et prénom suivis de « Entrepreneur Individuel (EI) », adresse professionnelle, numéro SIRET, numéro de TVA intracommunautaire si applicable, mentions spécifiques selon l’activité (assurance décennale, RC Pro, immatriculation RCS...)
Les détails de la prestation ou de la vente : description des biens ou services, quantités, prix unitaires HT, frais éventuels (transport, emballage…), réductions accordées, montant total HT et TTC, mention « TVA non applicable, article 293 B du CGI » si exonéré
Les conditions de règlement : date limite de paiement, moyens de paiement acceptés, taux des pénalités en cas de retard, indemnité forfaitaire de 40 € pour frais de recouvrement
Un micro-entrepreneur est tenu d’émettre des factures… mais pas dans toutes les situations.
Dès que vous vendez un produit ou réalisez une prestation de service pour un client professionnel, la facture est obligatoire. Elle sert de preuve comptable, garantit la transparence et permet à votre client de justifier sa dépense.
Pour les particuliers, c’est un peu différent. Vous devez fournir une facture uniquement si le client la demande ou si la prestation dépasse un certain montant (25 € TTC pour certains services).
En pratique, beaucoup d’auto-entrepreneurs choisissent de facturer systématiquement, même aux particuliers, afin de garder une trace écrite et d’éviter toute ambiguïté.
💡 À savoir : certaines activités comme le BTP imposent des règles plus strictes, un devis et une facture sont obligatoires, même pour les particuliers, quelle que soit la somme.
En tant qu’auto-entrepreneur, vous engagez votre responsabilité à chaque émission de facture. Une erreur ou un oubli peut avoir des conséquences plus sérieuses qu’on ne l’imagine.
La loi prévoit une amende de 15 € par mention manquante ou inexacte. Cela peut sembler minime, mais sur plusieurs factures non conformes, la note grimpe vite.
En cas de contrôle fiscal, des anomalies répétées peuvent entraîner une requalification de votre chiffre d’affaires, ce qui risque d’alourdir vos obligations fiscales et sociales.
Sur le plan commercial, une facture incomplète ou incorrecte peut aussi vous priver d’un droit au paiement. Si un client conteste, vous pourriez avoir des difficultés à justifier la créance. En cas de litige, une facturation non conforme peut engager votre responsabilité professionnelle, avec à la clé des pertes financières et un impact sur votre crédibilité.
En tant qu’auto-entrepreneur, la question de la TVA revient très souvent, et pour cause : c’est l’une des spécificités de ce régime simplifié.
Par défaut, l’auto-entrepreneur bénéficie de ce qu’on appelle la franchise en base de TVA. Concrètement, cela signifie qu’il ne facture pas de TVA à ses clients et qu’il ne la récupère pas non plus sur ses achats.
Cependant, cette exonération n’est pas illimitée. Dès lors que le chiffre d’affaires annuel dépasse certains seuils (par exemple 37 500 € pour les prestations de services ou 85 000 € pour la vente de marchandises en 2025), l’auto-entrepreneur perd le bénéfice de cette franchise et doit alors facturer la TVA. Il devient ainsi collecteur de TVA pour l’État et doit effectuer des déclarations régulières.
Tant que vous restez en dessous des seuils de franchise en base, vous émettez vos factures en hors taxes (HT), c’est-à-dire sans appliquer de pourcentage de TVA sur le prix de vente.
La facture doit cependant comporter une mention obligatoire :
👉 « TVA non applicable, article 293 B du CGI ».
Cette phrase justifie auprès de vos clients (et de l’administration fiscale) que vous n’avez pas à facturer de TVA. Elle doit apparaître clairement sur chaque facture, au même titre que vos coordonnées, le détail de la prestation ou du produit vendu, et le montant à payer.
Un auto-entrepreneur peut tout à fait réaliser ses factures lui-même. La loi n’impose pas d’utiliser un logiciel de facturation spécifique, tant que les factures respectent les mentions obligatoires, que nous avons mentionnés plus haut.
Concrètement, vous pouvez créer vos factures avec un simple tableur, un logiciel de traitement de texte ou encore utiliser un modèle prédéfini que vous adaptez à chaque client.
Cependant, à mesure que l’activité se développe, un logiciel de facturation peut s’avérer pratique. Il permet de gagner du temps, d’éviter les erreurs de numérotation, et surtout d’anticiper l’arrivée de la facturation électronique obligatoire prévue en 2027 pour les micro-entrepreneurs.
Même si un auto-entrepreneur peut réaliser ses factures manuellement, utiliser un logiciel adapté permet de gagner du temps, d’éviter les erreurs et d’anticiper les futures obligations de facturation électronique.
Avec le logiciel de facturation Clementine, vous disposez d’un outil pensé pour simplifier la gestion de votre activité :
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Avoir un comptable n'est pas obligatoire pour un auto-entrepreneur. L’auto-entrepreneur gère seul sa facturation et sa comptabilité simplifiée, tant que les obligations légales sont respectées.
Il doit être en franchise en base de TVA et ajouter la mention “TVA non applicable, art. 293 B du CGI”. La facture indique le montant en HT uniquement. Le seuil de chiffre d’affaires doit être surveillé chaque année pour maintenir ce régime avantageux.
Doivent figurer : identité, adresse, SIREN, numéro unique de facture, client, description détaillée, quantité, prix, TVA ou exonération, conditions de règlement, pénalités de retard et indemnité forfaitaire. Ces mentions garantissent la validité légale du document.
Oui, mais progressivement. La réception sera obligatoire dès 2026 et l’émission suivra selon la taille de l’entreprise. Les auto-entrepreneurs devront utiliser une plateforme agréée pour transmettre, recevoir et archiver leurs factures au format électronique sécurisé.

Article écrit par Clementine
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